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  • [Appel à textes] Dystopie à la Française : les heureux élus

    Avec plus de 80 textes reçus, notre Appel à Textes a remporté un vif succès.

    Pour rappel, le thème en était :
    Dystopie au sens très large du terme, qu’elle soit une franche réussite, une utopie qui a mal tourné ou qu’elle soit sur le point de s’écrouler sous une révolte populaire.

    Bien entendu, nous ne pouvions pas retenir l'ensemble des textes et nombreux sont ceux de qualité que nous avons dû écarter.
    Nous tenons à remercier l'ensemble des auteurs et autrices qui nous ont envoyé leurs récits passionnés et les invitons à retenter leur chance lors d'un prochain AT.

    Place à présent aux heureux élus :

    Anaïs Hay avec Pluie de doutes
    Clémence Chanel avec Tentez votre chance !
    Clémence Teixeira-Leveleux avec Tenna
    Elodie Greffe avec La Couleur Jaune
    Franck Stevens avec Dix Mille Milliards d'Élysées
    Floriane Derain avec La vie du bon côté
    Gilles Madic avec La loi du Talion
    Hugues Blot & Aurélie Genêt avec Coupée en deux
    Laura P. Sikorski avec Fausse Donne
    Rodolphe Le Dorner avec Promotio

    Des textes forts, faisant parfois écho à l'actualité, esquissant souvent des sociétés dérangeantes, abordant toujours des sujets de réflexion atemporels, dans un savoureux mélange de drames personnels et de rares sourires.
    Un magnifique panel de nouvelles réunies et corrigées par la directrice de la collection Nouvelles Graines, Cécile Durant.

    Une anthologie à découvrir en avant première au Salon Fantasy en Beaujolais à Saint-Didier-sur-Chalaronne (01), samedi 16 et dimanche 17 octobre 2019.
    Les Lutins de Kelach y seront avec pas moins de 4 auteurs et autrices sur le stand et notre DC Cécile, ainsi qu'une autrice sur son propre stand.

    Venez nombreux pour y découvrir : Demain : Nos Libertés.

    Demain nos libertes

  • [Événement] Salon Fantastique 2019 : notre retour

    Si personnellement, j’avais
    déjà eu un stand au salon Fantastique (2 années de suite) c’était la première
    fois que les Lutins de Kelach s’y adonnaient – et pour cause, nous sommes
    encore jeunes.

    Je commencerai donc par
    remercier les organisateurs. S’il y avait eu quelques cafouillages sur l’emplacement
    des stands l’an dernier, rien ne semble être venu troubler les installations cette
    fois-ci et le reste m’a semblé tout à fait adéquat.

    Donc sur le pied de
    guerre dès le jeudi après-midi pour installer nos 4 mètres de façade, soit 2
    petites heures d’organisation tout de même. Déploiement du dernier Roll-up en
    date : celui de l’Ingénieur de Noël, notre Père Noël étant suspendu à côté
    sur un pied de… perfusion ! Juste le temps ensuite de voir quelques amis
    auteurs et éditeurs avant la grande ouverture.

    Il faut bien avouer que
    le jeudi fut morose. Un public peu dense, mais nulle surprise ici ; une
    durée d’ouverture courte (17h à 21h) et une « nocturne » qui s’étend
    sur le soir d’Halloween où beaucoup d’amateurs de fantasy ont d’autres chats à
    terroriser.

    Le vendredi 1 et samedi 2
    furent bien mieux, avec de nombreux visiteurs, même si une bonne part ne venait
    pas pour les livres. Comme toujours dans ce type de salon, un public plutôt
    sympa, malgré ce Joker qui ne sourit pas, dont une partie à l’écoute de nos « quatrièmes
    de couverture orales ». Selon les goûts - et non les couleurs vestimentaires
    parfois très originales de chacun - j’expose nos livres et collections du mieux
    que je le peux.

    Je suis largement soutenu
    en cela par nos deux sympathiques auteurs qui ont pu se rendre disponible pour
    dédicacer leurs livres : Pathilia Aprahamian pour les Contes de
    l’Arc-en-ciel
    et Agostinho Moreira pour le Sceptre de Râ.
    Leur présence dynamise notre trio et permet de lutter contre les coups de
    fatigue et, parfois, de lassitude dans les creux, même si nous croisons régulièrement
    quelques créatures bien étranges pour nous divertir.

    Tout naturellement et
    juste après l’Ingénieur de Noël qui tient la tête des ventes, ce sont les ouvrages
    des auteurs présents qui retiennent le plus l’attention, mais nous réalisons
    aussi des ventes ponctuelles sur d’autres romans ou anthologies.

    Autre moment très sympathique, la rencontre live de nos directrices de collection, Cécile, Laura et Floriane qui se connaissaient déjà, ainsi que Claire qui vient de rejoindre l’équipe pour la Forêt des Maléfices. C’est avec grand plaisir que je les découvre et le courant passe, semble-t-il, dans les deux sens. Ici, en compagnie du comité de lecture de notre prochaine anthologie que nous présenterons le week-end du 16-17 novembre au salon Fantasy en Beaujolais (nous en reparlerons).

    Laura, Floriane, Cécile, Cémence et Claire

    Le démontage sera bien
    rude samedi soir, fatigue aidant et surtout ascenseur menant au parking en
    panne… Soit deux étages à se faire avec les cartons, chaises, tables et autres
    accessoires… Un final sur les genoux.

    Mais outre ce petit
    désagrément bien indépendant des organisateurs, pour Kelach, tout comme pour
    moi, ce salon fut une réussite suffisante pour que nous récidivions l’an
    prochain avec la nouvelle formule prévue. En effet il se tiendra au Parc
    Floral de Paris
    (Bois de Vincennes) les samedi 29 et dimanche 30 août
    2020 en duo avec le salon Japan Party.

    En attendant, retrouvez nos publications et nos dates de dédicaces sur notre site : Editions Kelach.

  • [Interview] Tiphaine Levillain, autrice de L'Ingénieur de Noël

    Bonjour Tiphaine. Tu es l’autrice de ce merveilleux livre de l’avent qu’est L’Ingénieur de Noël. Mais avant de parler d’Oblio et de Pilila, peux-tu nous parler un peu de toi ? Qui es-tu et quels sont tes ouvrages antérieurs les plus notables ?

    Bonjour ! Je pense pouvoir me définir comme une artiste pluridisciplinaire (art de rue, création de costumes, de décors, événementiel…) qui se passionne pour les histoires. Depuis toujours, tout ce que je fais à pour but d’en raconter, d’une façon ou d’une autre, et l’écriture est mon activité principale pour ça.

    Côté édition, L’Ingénieur de Noël est l’un de mes premiers livres, avec Voyage en terres sauvages et Panique au Muséum (qui n’est pas encore sorti), qui mettent en scène deux lutins, deux personnages récurrents dans mes histoires, une exploratrice pour le premier et un détective pour le second.

    Pourquoi as-tu choisi de
    t’orienter vers la littérature jeunesse ?

    Quand j’ai écrit L’Ingénieur de Noël, je l’ai plutôt abordé comme un ouvrage convenant à tous les âges et donc devant être accessible aux plus jeunes.

    Mais au-delà de ça, je m’intéresse de plus en plus à la littérature jeunesse depuis que je suis tombée enceinte et que j’ai commencé à me questionner, et surtout, à découvrir que les histoires que nous lisons enfants influencent notre vision du monde bien plus qu’on ne l’imagine.
    Je me suis ainsi découvert une très forte envie d’écrire des histoires pour les plus jeunes, pour transmettre des valeurs qui me semblent essentielles, grâce à des histoires douces et/ou poétiques.

    Question complexe : quelle a été ta source d’inspiration pour L’Ingénieur de Noël ?

    L’esprit de Noël, tel que je le conçois depuis des années.
    J’ai toujours aimé cette période de l’année, et j’ai essayé de transmettre cette magie dans mon histoire. Il y a aussi un brin de chamanisme, et des concepts et valeurs sur lesquelles je me suis énormément questionnée au cours des mois précédents l’écriture.

    Traineau

    Pourquoi ce choix d’un
    livre de l’avent qui peut également se lire autrement ou en dehors de la
    période de Noël ?

    Quand j’étais petite, j’avais beaucoup de livres de contes et de livres d’histoires. J’en avais un qui proposait 365 courtes histoires, pour en lire une tous les soirs pendant un an (j’en lisais bien plus qu’une chaque soir). J’aime ce concept, et j’aime Noël, et… Voilà !

    Rentrons dans l’histoire
    à présent. Quelle est-elle ?

    Oblio est le seul gobelin vivant au village du Père Noël, en Laponie. C’est un petit génie qui invente de nombreuses machines pour faciliter le travail des lutins. Cette année, le Père Noël lui a confié une tâche particulièrement ardue, et il ne sait pas par quel bout la prendre. Il va donc demander de l’aide aux lutins…

    Ton duo, Oblio et Pilila, est vraiment craquant (j’aime particulièrement l’explication de la beauté du nom de la lutine). Une lutine du Père Noël cela se conçoit bien, mais pourquoi avoir choisi un gobelin comme héros ?

    Parce que c’est différent d’un lutin. Aussi incongru que cela puisse paraître, il est à sa place. Et c’est très bien comme ça, et c’est un premier message implicite !

    Le Père Noël n’est qu’un
    figurant dans l’histoire. Pourquoi ce choix ?

    Je me suis beaucoup questionné sur la pertinence de proposer une histoire avec le Père Noël dedans, sachant que je ne compte pas faire en sorte que mon fils y croit.

    Par contre, je lui raconterai les histoires et légendes de Noël, et le Père Noël en fera partie. Du coup, pour L’Ingénieur de Noël, je ne voulais pas du Père Noël comme personnage principal. Et aussi, il est plus facile pour un enfant de s’identifier à Oblio ou Pilila qu’au Père Noël.

    As-tu un personnage autre que les deux principaux que tu aimes particulièrement et pourquoi ?

    Jour 9 reduit

    J’aime bien Toltam, principalement pour le message qu’il véhicule lors de sa première apparition. Je n’ai pas envie, et j’ai le droit, et c’est OK. Je considère que c’est un message très important. Enfant, on intègre que même si on ne veut pas, on doit le faire si un adulte le demande, et, malheureusement, une fois à l’âge adulte, c’est toujours bien ancré en nous. Alors, enfant ou adulte, on a le droit de ne pas vouloir, et c’est OK.

    Les dessins de ChaBarb
    sont comme toujours magnifiques. Comment s’est déroulé le travail avec
    lui ?

    On a d’abord vu ensemble si j’avais des idées ou envies précises pour certaines illustrations, puis je lui ai laissé le champ libre. J’ai adoré découvrir comment lui voyait les choses.
    En dehors de deux/trois illustrations et des tenues des personnages, c’est globalement ChaBarb qui a choisi à quoi ressembleraient les choses.

    Ce livre est aussi ludique. Pour ma part, je le conçois plus comme une interaction possible parents-enfants durant l’avent avec 3 pages de lecture le soir. Partages-tu le même sentiment ?

    Oui, c’est plus qu’une histoire à lire. Chaque jour, il y a le texte, le petit jeu, et puis une discussion possible autour des concepts et valeurs abordés dans le livre.

    Selon moi, L’Ingénieur de Noël est un très beau conte de Noël qui mérite quelques superlatifs. Et je dois dire que toute l’équipe, Vendarion, Floriane, ChaBarb et toi avez réalisé un très bel ouvrage. Tous nos lutins de Kelach s’associent à moi pour vous féliciter. Un dernier mot de ta part ?

    Un grand merci à tout le monde, le travail a été très agréable, et j’ai hâte de tenir le livre entre mes mains. J’espère qu’il sera aussi plaisant à lire qu’il l’a été à écrire !

    Pour découvrir et acquérir L'Ingénieur de Noël, rendez-vous sur notre boutique :

  • [Extrait] L'Ingénieur de Noël

    Venez découvrir les trois premiers chapitres de L'Ingénieur de Noël, un conte destiné aux 5 ans et plus.
    Il vous conduira dans une quête menée par le gobelin Oblio et la lutine Pilila, ainsi que tous leurs amis. Ensemble, ils doivent trouver une solution pratique et écologique à la construction d'un nouveau traîneau pour le Père Noël. S'ils échouent, des enfants risques d'être déçus à Noël.

    Couv

    Un roman jeunesse à retrouver sur notre site : Les Editions Kelach.

  • [Interview croisée] Fantastique en pays de Chièvres (première partie)

    Bonjour à tous, vous voici réuni dans une interview croisée au sujet de l’anthologie Fantastique en pays de Chièvres qui a fait un formidable démarrage.
    Dans un précédent entretien, Vendarion d’Orépée nous a indiqué l’origine de cette anthologie, née dans un atelier d’écriture. Nous ne reviendrons donc pas dessus. Mais chacun d’entre vous, qu’est-ce qui vous a amené à l’écriture ?

    Églantine Gossuin (EG) : « Un attrait familial dans un premier temps. Mon grand-père écrivait de courtes citations, ma mère des poèmes et tout naturellement, j’ai apprécié, admiré ce moyen d’expression.  Mes nombreuses lectures m’ont amené à prendre, à mon tour, ma plume afin d’épancher mes sentiments, de coucher sur le papier mes chagrins, mes joies au fil de courts poèmes en prose.
    Quand j’avais 16 ans, je suis tombée sur l’annonce d’un concours de nouvelles et là je me suis dit "Pourquoi pas ?". J’ai relevé ce nouveau défi et découvert que l’exercice était astreignant, mais surtout révélateur de mon besoin d’écrire, encore et encore. L’écriture est une passion, un mode d’évasion qui me comble à chaque fois que je m’y mets. »

    Stéphane Triquoit (ST) : « Depuis tout jeune, j'ai toujours eu une imagination débordante pour élaborer et raconter des histoires. Voyant qu'un atelier d'écriture se tenait non loin de chez moi, je me suis dit que c'était l'occasion de m'y exercer afin de faire connaître mes créations au public. »

    Constant Vincent (CV) : « Je crois que c’est vers la 4e secondaire, je venais de rencontrer l’un de mes meilleurs amis encore aujourd’hui – coucou Xavier - qui lui avait commencé un livre à l’époque. J’étais très renfermé durant mes premières années de secondaire, plutôt versé dans le dessin et la lecture que le sport ou autre activité « sociale ». Bref, il m’a parlé de ses personnages, de son intrigue et je me suis dit qu’il serait intéressant d’essayer de mon côté aussi. Alors, pendant une heure de fourche, j’ai pris mon bloc de feuilles et j’ai commencé à écrire un début d’histoire, comme il me venait. Xavier l’a lu et a adoré. Ça m’a donné l’envie de continuer et cette ébauche est finalement devenue la base de mon premier roman, Les Terres du Nord. »

    Vendarion d’Orépée (VdO)  : « L’envie d’écrire, tout simplement. Plus jeune, j’étais très attiré par la BD, je lisais des magazines avec des histoires "à suivre" et j’inventais moi-même la suite en attendant le numéro suivant pour voir à quel point j’étais éloigné des idées de l’auteur. Je me suis mis sérieusement à écrire après avoir fait du JdR et j’ai commencé par un scénario pour JdR Mag, puis un premier roman en 2016. »

    Pourquoi le fantastique et non un autre genre littéraire ?

    (VdO) : « Au début, j’étais plutôt attiré par la SF, un peu grâce à Star Wars, à une période des années 80 où tous les animes ou presque étaient de la SF et aussi avec les séries SF de « Fleuve Noir » que je dévorais avec avidité pendant mes trop nombreux trajets en train. Par la suite, mes goûts se sont heureusement diversifiés, même si j’écris toujours dans la littérature de l’imaginaire. »

     

    (CV) : « Quand j’étais petit, j’ai eu droit à Harry Potter, que ce soit en livre comme en film, j’étais fana de la trilogie cinématographique du Seigneur des anneaux et j’ai attendu avec impatience chaque nouveau roman de la saga de L’Héritage (Christopher Paolini).
    Bon, sur le côté il y avait aussi Star Wars –qui a cassé les pieds de mes parents à force de passer dans le magnéto- mais niveau littéraire, ma bibliothèque était clairement dominée par le genre fantasy. C’est peut-être l’aspect médiéval qui m’attire toujours, depuis les livres d’histoire avec des illustrations de chevaliers et de châteaux forts, je ne sais pas trop.
    Aujourd’hui, j’aime diversifier mes lectures : science-fiction, post-apo, dystopie… Sans doute que je changerai de style à un moment, parce que ça m’attire aussi. En soi, j’ai envie d’écrire de tout, tant que ça n’évoque pas le quotidien du monde. Les thrillers, par exemple. Mettez un mystère, du suspens, une enquête et des meurtres tant que vous voulez, vous êtes certains de ne pas donner dans la banalité. Mais ça reste la plupart du temps sur trame de fond réaliste. Et je dis ça en étant réellement admiratif du niveau de certaines intrigues ! Ce que je veux dire, c’est que personnellement, ça me fatigue un peu de lire des histoires qui me rappellent que notre monde est loin d’être aussi bien qu’il le devrait actuellement, même si on peut retrouver le même syndrome en fantasy, dans des œuvres qui s’inspirent beaucoup de l’actualité. Et puis, au final, un thriller, c’est bien, mais un thriller avec des dragons, c’est mieux ! »

    (ST) : « Avec les récits d'aventure, il s'agit de mon genre préféré car il met les Humains face à des forces et des créatures qu'il ne voit ou ne saisit pas entièrement. Passionné de folklore, de mythologies et de sciences occultes, le fantastique constitue ainsi le registre de prédilection pour mélanger et intégrer ces éléments dans des récits avec un cadre historique bien déterminé. »

    (EG) : Parce que le fantastique et la fantasy sont des univers très vastes qui ouvrent des portes sur des sujets ordinaires et extraordinaires. J’ai toujours ressenti une attirance pour les légendes, le monde de la féérie, de la chevalerie, les encyclopédies de dragons et autres êtres mystérieux. J’ai lu de nombreux romans d’auteurs de tous horizons allant de Stephen King à Robin Hobb, de Flavia Bujor à C.S. Lewis...  J’ai eu envie de m’y mettre, de créer mon univers, mes personnages, de faire vivre tout ce petit monde aux étranges capacités qui rodait dans les couloirs de mon esprit. »

    Avez-vous un auteur ou un roman qui vous a particulièrement marqué ? Et pourquoi ?

    (ST) : « De tout ce que j'ai lu jusqu'à présent, je dirais que ce serait la saga de romans historiques Les Rois maudits de Maurice Druon, le genre de récit bien écrit qui nous divertit autant qu'il nous instruit que ce soit par rapport à l'Histoire du royaume de France ou encore l'origine de certains mots et expressions. Sans oublier qu'il y a de nombreuses passages évoquant la sorcellerie, les superstitions ou pratiques religieuse de l'époque. »

    (VdO) : « Il y en a plus qu’un : Maurice Druon pour Les Rois Maudits, un très très grand roman historique, que j’ai découvert grâce à l’adaptation télévisée de 1972 avec Jean Piat.
    Margaret Weiss et Tracy Hickman pour Les Portes de la Mort avec cet étrange univers coupé en quatre par la magie des sartans et les peuples qui essaient d’y survivre. Mais aussi pour le personnage de "Hugh la Main", mon premier roman adoptant le point de vue d’un assassin.
    Et fort logiquement Robin Hobb pour L’Assassin Royal. On retrouve dans Fizran un peu de Hugh et un peu de Fitz-chevalerie. »

    (EG) : « C’est une question assez complexe puisque chaque lecture vous apporte quelque chose, mais si je devais sortir un auteur du lot, ce serait Robin Hobb. Tout d’abord parce que c’est elle qui m’a vraiment fait plonger dans l’univers de la fantasy à la lecture de la saga de L’Assassin Royal. J’ai dévoré l’ensemble des tomes à plusieurs reprises, d’ailleurs.
    Ensuite, parce qu’elle a une capacité à mettre en mot des personnages aux facettes multiples. Qu’importe que l’univers décrit soit si éloigné du nôtre, ce qui compte lorsque qu’on tourne les pages de ses romans, c’est qu’on parvient à se mettre dans la peau de Fitz, Burrich ou Molly tant elle a si bien saisi et décrit les méandres de l’âme humaine. »

    Ewilan

    (CV) : « Définitivement Pierre Bottero avec la saga d’Ewilan, le premier livre que je me rappelle vraiment avoir lu et la plus grande source d’inspiration pour mes premières tentatives d’écriture.
    Aujourd’hui, j’ai deux auteurs favoris : Andrzej Sapkowski pour l’incroyable saga du Sorceleur, qui a complètement changé ma vision de la fantasy et dont j’espère approcher un jour la qualité d’écriture, et Dmitri Glukhovsky avec la trilogie Metro, une dystopie simplement géniale même si la lenteur du rythme peut en rebuter certains. Les œuvres provenant d’Europe de l’est et de Russie ont une façon de communiquer l’intériorité des personnages, leurs dilemmes moraux et leur complexité qui est bien plus profonde que dans ce qui nous vient des États-Unis, par exemple. »

    Fin de la première partie de cette longue interview, à suivre dans quelques jours avec les questions croisées...
    Vous pouvez retrouver de courtes biographies de ces quatre auteurs de talents sur les pages que nous leur avons dédiées :

    Eglantine Gossuin & Constant Vincent
    Stéphane Triquoit & Vendarion d'Orépée

    Pour la deuxième partie, c'est ICI

    Et découvrez aussi Fantastique en pays de Chièvres sur notre site :

    des Editions Kelach.

    Chievres

  • [Interview] ChaBarb, illustrateur de L'Ingénieur de Noël

    Bonjour
    ChaBarb.

    Bonjour Fred.

    Il y a quelques années, nous nous sommes rencontrés au détour d’un salon (assez calme) par l’intermédiaire de Mestr Tom et depuis, nous travaillons ensemble sur une de mes séries. Aussi ça me fait étrange de t’appeler par ton pseudo et non ton prénom, mais bon.

    Mon pseudo !  Un choix technique et protecteur. Il est très difficile d'écrire, voire de prononcer mon vrai nom de famille*, donc sûrement très difficile de me trouver sur internet. Simple et logique. Et pour protéger mes enfants, ma famille de mon travail, être plus libre de créer derrière un pseudo sans les retombées possibles.

    *Je confirme. ;-)

    En introduction, je dirai donc que je connais la qualité de ton travail, tes multiples univers d’illustrateur, ta rapidité, ton sérieux et ton implication sur les projets auxquels tu participes.
    Parlons de L’Ingénieur de Noël que tu as accepté d’illustrer pour les Lutins de Kelach. Qu’est-ce qui t’a séduit dans ce projet ?

    Kelach Éditions est venue à ma rencontre pour illustrer le conte de Tiphaine. J'ai pris connaissance du texte et constat immédiat : c'est différent des références du genre, rafraîchissant, il y a de l'aventure et beaucoup de sentiments à partager.
    Il ne me restait ensuite plus qu’à me mettre d'accord avec Kelach pour commencer le travail (et rêver de Noël en été).

    Couv

    Comment as-tu
    abordé les personnages ? L’autrice Tiphaine Levillain t’a-t-elle donné des
    consignes précises ou avais-tu un grand espace de liberté ?

    Tiphaine m'a donné
    plusieurs pistes, des attentes, des références et sa vision. Ensuite nous avons
    échangé plusieurs croquis. Surtout pour les personnages principaux de
    l'aventure !

    Comment s’est fait
    le choix des tons et des couleurs ? Une évidence ou as-tu tâtonné
    avant de trouver l’aspect qui convenait à Tiphaine et à toi ?

    J'ai une palette variée et j'aime illustrer pour les autres.
    Ici nous visions un public jeune, donc j'ai sorti la palette, dessin rond, simple, pour que l'enfant puisse lui aussi profiter, s'amuser (reproduire les images ou illustrer des scènes de l'histoire). Ainsi que la mise en couleurs, proche d'un rendu feutre / aquarelle / crayon de couleur. L'enfant (ou l'adulte) peut donc se faire plaisir.
    (D'ailleurs le livre a entièrement était dessiné en noir et blanc et sera en principe diffusé pour que les enfants puissent, s’ils le souhaitent, simplement colorier une illustration de l'histoire).*
    Les scènes sont choisies ici par l'auteur principalement, donc on tombe juste sur chaque représentation du jour / chapitre.
    Mes propositions ont tout de suite plu à Tiphaine.

    *Quelques illustrations à colorier vous seront offertes lors des dédicaces et salons,
    et certaines seront disponibles ultérieurement sur le site Kelach.

    Qui a eu l’idée du jeu intégré à l’histoire, c’est-à-dire retrouver les trèfles dans chaque image ? Un aspect ludique très appréciable, je trouve.

    J'adore lire des histoires à mes enfants. Et nos livres contenant des jeux sont nos favoris ! Leur regard navigue dans l'illustration pendant que tu racontes l'histoire. L'idée a beaucoup plu à Tiphaine.  Ensuite, elle a trouvé un second jeu (je n'en dis pas plus, il vous faut lire l'histoire).

    Pas trop de
    difficulté pour placer ces objets cachés ?

    Certains éléments du jeu ont été difficiles à placer, surtout quand tu n'as qu'un personnage de présent.

  • [Roman] L'Atelier

    Si les Lutins de Kelach éditent en premier lieu de la fantasy, nous ne sommes pas contre quelques pas de côté.
    Le roman dont nous vous présentons le début aujourd'hui fait partie de ceux-là, comme un coup de cœur.

    Ecrit par Florence Albouy-Hamitri, L'Atelier nous dévoile par touches, une année d'atelier d'écriture. Nous apprenons à découvrir les différents participants, découvrons peu à peu leur personnalité, leurs difficultés et leurs aspirations. De véritables extraits de vie bel et bien ancrés dans la réalité.

    Place à la découverte :

    L atelier couverture

    Un roman à acquérir sur notre boutique et à savourer bien confortablement installé.


    La Boutique Kelach

  • [Interview] Floriane Derain, Directrice de collection du Bosquet Féérique

    Bonjour
    Floriane, à la veille d’une sortie d’importance pour les Lutins de Kelach, je
    viens à toi pour que nos lecteurs puissent faire plus ample connaissance avec
    toi. Peux-tu te présenter en quelques mots ?

     

    Bonjour, avec plaisir. Je m'appelle Floriane Derain, j'ai 32 ans, je suis autrice de poésie et de nouvelles en dilettante depuis l'adolescence. Ma dernière publication en date s'intitule "Fantôme dans la machine", une nouvelle Steampunk parue dans l'anthologie Nutty Ghosts aux Éditions Nutty Sheep. Quant à la prochaine, elle est pour très bientôt puisque je suis lauréate du concours Émergences 2 !, organisé par la Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse.

    Tu es donc la directrice attitrée depuis quelques mois de le collection Bosquet Féérique*, notre collection pour la jeunesse. Peux-tu nous résumer ton rôle ?

    Mon rôle est surtout tourné vers les auteur·ice·s, depuis la sélection des manuscrits jusqu'aux corrections éditoriales. Je me vois un peu comme une chercheuse de diamant en quête de la pierre brute dont je pourrais révéler tout le potentiel. Je dois aussi veiller au respect de la ligne éditoriale de la collection voire de l'orienter par mes choix éditoriaux.

    Je
    rappelle que tu es aussi la correctrice en chef de cette collection jeunesse*.
    Qu’est-ce qui te séduit dans cette quête de textes pour les 5-12 ans et
    donc dans la littérature jeunesse ?

    Je crois que la littérature jeunesse est avant tout une littérature de plaisir et d'évasion. C'est en tout cas comme ça que je la vis. Chez les plus jeunes, il n'y a pas ce besoin de « suspension consentie de l'incrédulité », ou en tout cas beaucoup moins que dans la littérature pour adultes. De ce fait, les récits se permettent souvent plus de liberté pour aller chatouiller l'imagination et la réflexion du lecteur, et c'est ce qui me plaît.

    Parlons
    un peu de cette très belle parution, L’Ingénieur de Noël, écrit par
    Tiphaine Levillain et illustré par ChaBard (que j’aurai aussi le plaisir
    d’interviewer très prochainement). Peux-tu nous en donner un très court
    teasing ?

    Il s'agit de l'histoire d'un gobelin, nommé Oblio, qui se trouve être un inventeur de génie au service du Père Noël et de ses lutins. Alors que d'habitude, il arrive à bout de n'importe quel problème, cette année, la nouvelle machine qu'il doit fabriquer pour le Père Noël lui donne bien du fil à retordre. Heureusement, il va pouvoir compter sur de nouveaux amis, un peu d'aventure et beaucoup de bienveillance pour tenter de sauver Noël !

    Est-ce
    sa forme de livre de l’avent, ses personnages, ses illustrations ou tout
    simplement son histoire qui te charme ?

    Je dirais tout d'abord le fond, c'est à dire son histoire et ses personnages. Tiphaine a su créer un récit enchanteur et une vraie personnalité à chacun de ses personnages. C'est une histoire qui se dévoile au rythme d'un chapitre par soir, à la manière d'un calendrier de l'avent, et ça risque d'être dur pour les enfants de patienter jusqu'au lendemain, tant elle est prenante.

    Et comme un bijou ne va pas sans son écrin, ChaBard est venu sublimer le tout de ses illustrations. Elles sont modernes, colorées, avec une touche d'originalité qui les rend uniques et indispensables pour savourer l'ouvrage. C'est un vrai bonheur de voir les personnages prendre vie au fil des pages.

    Si
    L’Ingénieur de Noël est notre publication forte de ce dernier trimestre
    2019, le Bosquet Féérique ne s’arrête pas là. Un appel à textes permanent
    existe, mais tu es toujours à la recherche de la perle rare. Peux-tu, ici, nous
    dire ce que tu souhaiterais plus particulièrement lire : tranche d’âges,
    sujet, univers et atmosphère ?

    Au niveau de ce que je recherche actuellement, j'aimerais bien sortir un ouvrage pour les 12 ans et plus, quelque chose d'entraînant et de bien rythmé, qui soit plutôt de la SF ou de la fantasy (pas de fantastique).

    Comme
    toujours, je vais te laisser le dernier mot, mais avant, je voudrais te dire
    que les Lutins de Kelach sont ravis de te compter parmi eux. Encore une fois
    « Bienvenue ». À présent, à toi le mot de la fin :

    Eh bien merci ! Pour l'accueil et pour cette interview. J'espère qu'elle aura donné envie aux lecteur·rice·s de se procurer L'Ingénieur de Noël, ainsi que de me faire parvenir leurs manuscrits.

     

    *En dehors des tomes précédemment publiés et de la série des Contes des 2 Comtés.

  • [Sortie] Contes des 2 Comtés : Les Contes du Soleil Levant

    C5 soleil levant

    L'univers des Contes des 2 Comtés s'enrichit d'un nouveau tome qui va vous conduire loin de l'île jumelle de ce monde. Vous allez découvrir un double de l'univers créé par Mestr Tom, mais sous inspiration nippone.

    La princesse Chrysanthème est encore dans ses jeunes années. Elle va partir à la découverte de ces terres étrangères afin de retrouver des artefacts magiques pour retourner chez elle.

    Elle y rencontrera des personnages dérivés de contes traditionnels, mais aussi une jeune femme qui a pour habitude de doubler des voix de dessins-animés, dont celle d'un héro bien connu... Aventures et dangers sont au rendez-vous.

    Découvrez ici le début de ce que les lutins Mestr Tom, Romane Gobillot, Annick De Clerq sans oublier Régi pour la couverture, vous ont imaginé : LIEN (ancienne couverture)

    Et pour en savoir plus et acquérir les Contes du Soleil Levant, c'est sur notre site des Editions Kelach.

    La série des Contes des 2 Comtés est un partenariat avec l'Académie de Minuit.

  • Le chant de l'âme

    Ultime extrait du Cycle des Gardiens, recueil des 4 romans fondateurs de l'univers d'Orobolan créé par Mestr Tom.
    Cette ce dernier récit, l'auteur nous plonge dans un Orobolan contemporain sous la tutelle rigide de consortium sans scrupules.

    Imaginez un monde où cinq entreprises contrôlent la musique que vous écoutez, les habits que vous portez ou encore la télévision que vous regardez. La musique n’est plus que formatée par la grande Starpop, leader mondial de la chanson.
    Seul le clan vampirique de la Lune Bleue résiste encore aux despotes. C’est dans ce monde que Thomic, dernier descendant d’Erebios, doit vaincre le Mal. Mais existe-t-il encore des survivants de chaque ethnie ancestrale d'où pourrait surgir des Elus ?

    Un récit ajouté d'une conclusion au Cycle des Gardiens où devront s'unir les 4 pour un dernier combat dont ils ne sont pas sûr de sortir gagnants.

    Pour vous, le début : LIEN

    Pour acquérir le Cycle des Gardiens, rendez-vous sur la boutique des Editions Kelach.

Nos dernières nouveautés.

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