merveilleux
-
La Marche de l'Enfant-Saule
- Le 09/05/2021
- Dans Nos Publications
D'ici peu, nous allons vous inviter à un voyage merveilleux à travers le projet de La Marche de l'enfant-saule.
Mais qu'est-ce que La Marche de l'enfant-saule ?
Il s'agit d'un roman écrit par Christophe Guillemain.
Son récit chargé de poésie et de merveilleux nous conte l'histoire du jeune Vitor sur la tête duquel émerge un étrange végétal. La maladie est rapidement diagnostiquée et Vitor va devoir entamer une longue marche dans la vaste forêt qui entoure ce monde en quête de guérison. Il y croisera des personnages étranges, parfois eux aussi malades, parfois non, dont Mélios et Tima, compagnons de fortune ou… d'infortune.
Impossible que les Lutins restent insensibles à ce périple empli de beauté, mais aussi d'une réelle profondeur et de réflexion. Le président de notre association, Frédéric, qualifie cette histoire « d'un croisement moderne entre Le Petit Prince (de Saint-Exupéry) et Alice aux pays des merveilles (de Lewis Carroll), même si le propos est autre ».
Ne pouvant laisser ce texte qui l'a touché, il a proposé à l'auteur, Christophe Guillemain, d'en faire plus et de mettre en valeur sa poésie en le transformant en roman « graphique ». Non pas une BD, mais un roman illustré, aux pages construites et agrémentées d'éléments de décors. Christophe a été enthousiaste, le contrat été signé, restait à trouver l'illustrateur-trice adéquat-e et le financement.C'est sur Nadia M. que Frédéric s'est arrêté de suite via une illustration d'une nouvelle (dans Revenir de l'avenir pour ne pas citer ces talentueux concurrents et amis). Son coup de crayon clair, pas surchargé et adulte, et ses couleurs pastel en touches sublimes l'ont séduit et ont également convaincu notre auteur.
Mieux encore, ce premier choix fut le bon car Nadia M a de suite adhéré elle aussi au projet. L'histoire commençait bel et bien. -
Interview : Anthony Boulanger pour Contes nippons
- Le 31/01/2021
- Dans Interviews
Bonjour Anthony. Tu es l’auteur de « L’Empereur solitaire et le Cadeau du corbeau rouge » paru dans l’anthologie Contes nippons. Sans trop en dévoiler, de quoi parle ta nouvelle ?
Bonjour ! Le texte met en scène Ying-Long, un dragon japonais âgé et sage, mais seul depuis trop de siècles. Pour y remédier, il cherche conseil auprès de Samjok-o, le corbeau à trois pattes qui vit avec le soleil. L’oiseau va l’emmener dans son sillage à la rencontre de différents êtres et créatures qui pourraient devenir l’Impératrice du grand dragon.
Comme cela a été annoté dans le texte, ta nouvelle côtoie de nombreuses cultures. Ce pluriculturalisme est-il une source traditionnelle de richesse pour ton imaginaire ou as-tu fait des recherches spécifiques pour ce travail ?
Oui, aux deux questions ! Se mettre à l’interface de différentes mythologies par exemple, travailler sur leurs points communs et leurs différences est particulièrement inspirant dans mon cas ! Le mythe du Déluge, les serpents géants, les divinités et leurs attributs (la foudre en particulier), sont autant d’exemples de ces zones de recouvrement qui m’intéressent. Pour ce texte particulier, au-delà des créatures communes aux différentes cultures asiatiques, j’ai réalisé des recherches particulières autour des symboliques et des comportements qu’on pouvait attribuer aux kitsune pour ne citer qu’eux !
La quête de l’âme sœur est-elle, à ton sens, un indispensable de la nature humaine ?
C’est une question à double tranchant ! C’est un indispensable pour certaines natures humaines selon moi, qui permet de s’accomplir, de se révéler, de se dépasser. Dans la plupart de mes récits, c’est devenu un thème récurrent, un moteur pour les protagonistes (ou les antagonistes également !). Explorer ainsi les facettes des réactions des personnages par rapport à cet impératif que eux peuvent ressentir ou la recherche de cet idéal qu’ils n’ont pas trouvé, qu’ils ont perdu, ou qu’on leur a arraché est un puissant outil de narration !
Couverture de Julia Pinquié