Les Imaginales 2023 : notre retour.

Le soir, les preux ambassadeurs allèrent prendre repos afin de faire front aux nombreux visiteurs et futurs lecteurs attendus à partir du lendemain pour ce festif rassemblement. Le jeudi et le vendredi furent assez calmes hormis la visite de quelques jeunes escoliers. Si la plupart n’étaient désireux que d’accomplir leurs devoirs, d’autres, plus avides, plus rêveurs, découvrirent avec intérêt les publications de Kelach. Fort heureusement, quand le samedi fut venu, l’activité s’accrut fortement et perdura le dimanche.

Auteurs et autrices présents firent découvrir à cœur joie leurs œuvres aux passants curieux ou passionnés. Voir briller des étincelles d’envie et de convoitise dans leurs yeux ravit les scribes enthousiastes. Plus encore, les cœurs se gonflèrent de bonheur lorsqu’ils constatèrent que des voyageurs de l’imaginaire de l’année précédente revenaient vers eux pour une suite ou une nouveauté. Cela confirmait que l’arbre de vie de Kelach commençait à prendre racine et à semer ses graines.

Ce plaisir, ils le partagèrent chaque jour, ensemble, lors de chaleureuses retrouvailles. Minuit, Audrey, Élodie, Rodolphe, Bérengère, Maud, Nathalie et Frédéric représentèrent avec efficacité, passion et conviction leurs ouvrages et ceux de leurs pairs des Éditions Kelach.  Plus encore, par deux fois, Élodie conta un récit inédit des Contes des Deux Comtés à l’ombre d’un tilleul qui recueillit avidement, comme le public, ses paroles d’un autre monde.

Le plaisir des gens de Kelach fut tel qu’il irradia et fut partagé avec les visiteurs grands et petits lors d’agréables et riches conversations. Les Fantastiques Belles-mères furent accueillies avec chaleur – somme toute, les belles-mères peuvent être bien vues contrairement à l’adage populaire. Les Contes nippons furent une fois encore plébiscités, tout comme les aventures d’Angélica Brise Contre les Dragons. Mais l’ensemble des autres publications fut également interrogé, regardé et souvent, par plaisir acquis.

Le festival s’avéra beau et l’organisation – du point de vue des occupants du chapiteau du Cours - bien menée. Merci aux organisateurs d’avoir reçu une nouvelle fois les émissaires de Kelach et chapeau bas à l’ensemble des petites mains qui font, dans l’ombre, d’un festival ce qu’il est.

Les preux légats n’eurent guère le temps de visiter avec assiduité les fort nombreux autres exposants, même si certains d’entre eux repartirent tout de même les besaces pleines de livres. Ils n’eurent pas plus de temps pour les multiples et sans aucun doute passionnantes conférences parsemées ici et là et la force leur manqua pour festoyer le soir aux lueurs des festivités de l’image. Un regret sans nul doute.

Quand le dimanche soir s’en vint, rassasiés de moments heureux et d’échanges plaisants, les émissaires de Kelach remballèrent leur équipage, plus léger qu’à l’aller. Ils se saluèrent tout en sachant qu’ils se reverraient bien vite pour porter haut et fort les couleurs des Éditions Kelach. Certains reprirent le chemin le soir, d’autres le lendemain, le cœur riche et avec la conviction de revenir l’an suivant.